Die Gedanken sind frei

Die Gedanken sind frei (Les pensées sont libres) est une chanson allemande sur la liberté d’opinion. Les paroles et la mélodie ont été publiés pour la première fois dans l’anthologie Lieder der Brienzer Mädchen, imprimée à Berne, en Suisse, entre 1810 et 1820. Le parolier et le compositeur originaux sont inconnus. Cette chanson a été interprétée par Leonard Cohen et Freddy Quinn et reprise après l’attentat contre Charlie Hebdo de janvier 2015 par un collectif d’artistes alsaciens.

Die Gedanken sind frei
Wer kann sie erraten ?
Sie fliehen vorbei
Wie nächtliche Schatten.
Kein Mensch kann sie wissen,
Kein Jäger sie schießen.
Es bleibet dabei:
Die Gedanken sind frei!

Ich denke was ich will
Und was mich beglücket,
Doch alles in der Still
Und wie es sich schicket.
Mein Wunsch und Begehren
Kann niemand verwehren.
Es bleibet dabei:
Die Gedanken sind frei!

Und sperrt man mich ein
Im finsteren Kerker,
Das alles sind rein
Vergebliche Werke;
Denn meine Gedanken
Zerreißen die Schranken
Und Mauern entzwei:
Die Gedanken sind frei.

Nun will ich auf immer
Den Sorgen entsagen,
Und will mich auch nimmer
Mit Grillen mehr plagen.
Man kann ja im Herzen
Stets lachen und scherzen
Und denken dabei:
Die Gedanken sind frei.

 

Traduction :

Elles sont libres, les pensées
Qui peut les deviner ?
Elles passent et fuient
Comme les ombres de la nuit.
Personne ne peut les connaître,
Aucun chasseur ne peut les tuer.
Cela restera ainsi :
Elles sont libres, les pensées !

Je pense à ce que je veux
Et à ce qui me rend heureux
Mais tout cela en silence
Et bien comme il faut.
Personne ne peut m’interdire
Mon souhait ni mon désir.
C’est ainsi :
Elles sont libres, les pensées !

Et m’enferme-t-on
Dans un sombre cachot,
Ce ne seront encore
que de vains efforts.
Car mes pensées
Brisent les barrières
Et cassent les murs :
Elles sont libres, les pensées !

Maintenant et pour toujours
Je refuserai les soucis
Et ne veux plus jamais
Laisser les tracas me torturer.
Oui, on peut dans son cœur
À chaque instant rire et plaisanter
Tout en se disant :
Elles sont libres, les pensées.